Preuve des crimes commis

        La preuve des accusations formulées dans la présente plainte porte également sur deux types principaux de crimes :

1. Preuve de génocide et d'autres crimes contre l'humanité commis en relation avec le commerce pharmaceutique avec la maladie

        Est spécifiquement démontrée la preuve que les accusés sont responsables d'entretenir et de répandre délibérément des maladies, de créer à dessein de nouvelles maladies et d'élargir l'utilisation de médicaments brevetés initialement pour une maladie, au nombre le plus élevé possible d’autres maladies.

        Pour remplir ces objectifs, les accusés ont stratégiquement conçu, mis en œuvre, mené et organisé un vaste programme d'activités frauduleuses, qui ne connaît aucun équivalent en terme d'ampleur économique dans l'histoire de l’humanité.

2. Preuve de génocide, de crimes de guerre et autres crimes contre l'humanité commis dans le cadre de la guerre d'aggression contre l'Irak

        Les accusés ont commis le crime de déclencher délibérément une crise internationale, y compris des guerres d'agression vers une guerre utilisant des armes de destruction massive.

        Les accusés ont constamment abusé de la tragédie du 11 septembre afin de créer un scénario de crise internationale qu'ils ont finalement utilisé comme une justification de leur guerre d'agression.

        Alors que les accusés maximisaient l'aspect psychologique de cette tragédie, ils ont bloqué une enquête officielle sur les événements réels et l'historique du 11 septembre. La Maison Blanche a elle-même mis son veto à la constitution d'une commission indépendante voici plus d'un an.

        Donc, alors que les faits inhérents à cette tragédie n’ont pas été totalement dévoilés au grand public, les événements du 11 septembre ont été utilisés pour justifier la situation de crise internationale prévalant depuis.

        Alors qu'ils n'ont pu fournir une seule preuve convaincante relative aux événements du 11 septembre, ils ont utilisé cette tragédie pour attaquer l'Afghanistan. La conquête militaire de l'Afghanistan a été suivie par le pillage de ses ressources naturelles (pillage perpétré par les accusés) et ce, à des fins de profit financier.

        De même, les accusés ont utilisé ce prétexte pour conquérir un autre pays, l'Irak. En se servant de l'excuse de la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive, les accusés ont essayé d'impliquer la communauté mondiale dans une guerre d'agression contre l'Irak.

        En dépit du fait que la grande majorité du Conseil de Sécurité de l'ONU, que la majorité des États membres de l'ONU et que l'opinion mondiale étaient opposées à cette guerre, les accusés ont quand même lancé leur attaque.

        La guerre planifiée, déclenchée et menée par les accusés était une guerre ne disposant d'aucun mandat international et constituait dès lors une guerre d'agression et un crime contre l'humanité. Si les accusés ne sont pas traînés devant la justice pour ce crime, l'ensemble du système des lois internationales tel que conçu après la Seconde Guerre Mondiale afin de protéger le genre humain de la destruction, s'effondrera.

        A défaut de tout mandat international, l'unique justification restant aux accusés pour commettre leur acte criminel était de fabriquer un prétexte – leur supposée recherche d'armes de destruction massive en Irak. A ce jour, le monde entier sait qu'il s'agissait également d'une tromperie.

        Au cours de la guerre d'agression contre l'Irak, des dizaines de milliers d'Iraquiens – des soldats et des civils – ont été tués. Des meurtres commis à une telle échelle dans une guerre ne disposant d'aucun mandat international constituent un crime de génocide.

        De plus, des centaines de milliers d'innocents – des enfants pour la plupart – ont été blessés, mutilés ou ont souffert de préjudices corporels ou mentaux causés par les actes criminels des accusés.

        En outre, les accusés se sont volontairement et systématiquement appropriés les champs pétroliers et d'autres ressources naturelles de l'Irak afin de les exploiter et de s'enrichir. Pour couvrir leurs crimes, les accusés ont avancé la fausse justification que leur saisie sur les ressources pétrolières servirait les intérêts et bénéficierait au peuple irakien.

        Suite à l'occupation de l'Irak et à la saisie de ses ressources dans le cadre d'une guerre d'agression, les accusés ont également commis le crime de pillage et d’appropriation des biens de l'ennemi.

        Les accusés ont systématiquement stimulé l'escalade de la crise afin de réduire les droits civils par le biais des soi-disant "lois anti-terreur". Afin de tromper le peuple tout en commettant leurs crimes, ces lois ont été volontairement affublées de noms trompeurs (par exemple, "Loi de sécurité nationale" ou "Loi patriotique") imposant ainsi un support politique dans le cadre de l'abandon des droits civils.

        Alors qu'ils organisaient systématiquement cette escalade, les accusés ont délibérément abusé des médias et ont pris leurs premières mesures en tentant de mettre en œuvre des lois protectionnistes au nom du cartel pharmaceutique. A cette époque, le Congrès américain ignorait dans une large mesure qu'une disposition avait été intégrée dans la Loi de sécurité nationale, qui octroyait l'immunité aux producteurs pharmaceutiques contre les poursuites juridiques inhérentes à la responsabilité du fait du produit.

        Il ne s'agit ici que d'un bref aperçu des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis par les accusés et de leur stratégie visant à utiliser ces crimes de guerre pour poursuivre leurs crimes à une plus grande échelle encore (par exemple, renforcer leur "commerce mondial avec la maladie").

        Dans le cadre de l’enquête approfondie sur ces crimes de guerre, toutes les ressources disponibles doivent être utilisées pour traîner les accusés en justice. Cela inclut plus particulièrement toutes les informations pouvant être fournies par les Nations Unies, les inspecteurs en désarmement de l'ONU, les preuves de crimes de guerre fournies par les Irakiens et les sources internationales ainsi que toutes les autres sources disponibles.

        Les citoyens du monde exigeront d'être intégrés à ce processus et contribueront à fournir des preuves de ces crimes de guerre afin d'accélérer le processus de la justice.


Les accuses